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Une seule et même famille dans un univers :
Dans notre univers, les planètes sans vie c'est aussi de la vie. Et celle apparue sur terre, même si elle nous paraît exceptionnelle, est universelle. Les scientifiques ont la certitude, à présent, que l'eau a ruisselé sur Mars, qu'il y a eu un océan, et donc qu'une ébauche de vie y a peut-être eu lieu. Dans notre univers, même là où la vie n'est pas, elle est prévue, ses germes y sont n'attendant pour leurs éclosions que ce qui le permit sur terre. Ainsi, il serait insensé d'affirmer aujourd’hui que, dans l'immensité des milliards de galaxies de l'univers (galaxies contenant chacune des milliards de systèmes solaires), elle n'existerait que chez nous. Cette vraisemblable vie extra-terrestre, si nous la découvrons, nous paraîtra certainement étrange, comme la découverte de vies (disparues de nos jours), de cultures, de pays, l’a été par le passé. Mais, elle ne nous sera pas complètement étrangère.

Sur terre, les espèces sont nombreuses quand elles sont simples, mais plus l'on monte dans la complexité, plus elles se raréfient, pour en arriver à une seule espèce, l’homme moderne, dont l’esprit (le microcosme intégral) est en quelque sorte une synthèse de la diversité du vivant. Également, plus les esprits sont complexes, plus ils ressemblent à l'esprit universel, et ainsi, plus ils se ressemblent. Il n'y a donc pas dans l'univers d'êtres vivants plus complexes que nous, ou aussi complexes mais totalement différents (ce qui ne signifie pas qu'il n’y en a pas de plus évolués). Et si ailleurs, dans l’univers, la vie a la complexité de notre terre, il y a des mammifères, et parmi eux se singularise l'ordre des primates («Qui est au premier rang»). Plus la complexité s'est approchée de celle de l’univers, plus elle s'est resserrée sur cette forme. Et leur évolution a abouti à une espèce presque identique à la nôtre.

Une marge dans l'expression de l'évolution :
Quand la vie était plus simple, le potentiel universel laissait une latitude plus grande au hasard dans l’adaptation des espèces. Adaptation, de laquelle dérivent leurs caractéristiques mentales, physiques, et leurs histoires événementielles. Et si la première phase, sûrement, nous a fourni sur terre un échantillonnage représentatif des grandes classifications réalisables dans notre macrocosme, la diversité à l'intérieur de ces embranchements n’a pas dû être exhaustive. Tout en appartenant à la famille universelle, d'autres formes auraient pu s'exprimer, même chez les mammifères. Notre planète a sans doute des particularités ne se retrouvant nulle part ailleurs, là où il y a de la vie dans l'univers. Comme il a déjà été dit, toutes les suppositions qui viennent d’être faites existent forcément dans d’autres univers, et ce, à l’infini, puisque "Tout existe" avec les deux infinis.

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